16 Mars 2017
7h30: En route pour CLÉON près de ROUEN pour visiter une usine automobile.
Que se cache-t-il derrière cela ?
Qu’allons-nous découvrir ?
Le travail à la chaîne ça consiste en quoi ?
Comment construit-on une voiture ?
À toutes ces questions et à bien d'autres, nous aurons bientôt la réponse.
À notre arrivée nous sommes pris en charge par un guide qui nous emmène dans une salle de cinéma. Après un petit film, le guide nous donne tout un tas de chiffres
RENAULT DANS LE MONDE
186 000 ouvriers répartis dans 36 pays, des alliances avec le groupe NISSAN, des partenariats avec DAIMLER (groupe MERCEDES) DACIA, ABTOVAS (groupe russe LADA) et bien d'autres. Aujourd’hui les voitures ne sont plus fabriquées par une seule marque mais par plusieurs. Cela réduit les coûts de production.
L'USINE DE CLÉON : construite en 1958, elle est située sur plus de 150 hectares. La surface des bâtiments représente environ 40 hectares ; une fonderie qui utilise 17700 tonnes d'aluminium, 141 lignes de production réparties entre l'usinage et l'assemblage. 3 800 ouvriers et 1 200 intérimaires travaillent sur le site 24h sur 24, 7 jours sur 7 avec environ 10% de femmes dans l'effectif.
On y trouve toutes sortes de métiers, une infirmerie avec ses propres médecins, une caserne de pompiers et bien d'autres encore… Cela donne une idée du gigantisme de l'usine.
PRODUCTION EN 2016
1 320 268 moteurs et boîtes de vitesses fabriqués : 65% dédiés aux véhicules RENAULT, le reste 35% pour les autres marques.
Eh oui! l'usine ne produit pas de voitures mais uniquement des moteurs et boîtes de vitesses !
Une fois le moteur terminé il est testé et repart pour être assemblé ailleurs.
Un ballet incessant de camions tourne dans l'usine, plus de 100 camions par atelier et par jour. L'usine travaille à flux tendu, le moindre grain de sel et l'atelier est arrêté et les autres usines doivent attendre leur marchandise.
Aujourd'hui 461 robots fonctionnent dans les ateliers.
Voilà. Assez de chiffres ! Après s'être équipés, nous partons à la découverte d'un atelier.
240m de long sur 100m de large. En pénétrant dans l'atelier, quasi personne .On voit juste des tours, tous à commande numérique, les uns derrière les autres. Là, le guide nous explique qu'une fois le tour réglé il travaille tout seul et les pièces vont d'un tour à l'autre via des passerelles. L’opérateur a juste à contrôler les pièces sorties de l'autre côté de l'atelier. Au montage on voit tout le contraire .C'est une vrai fourmilière, chacun à sa place à faire les mêmes gestes.
C’est dans cette partie de l'atelier que l'on voit le plus de robots pour remplacer les opérateurs. Cela n’empêche pas l'usine d'embaucher mais le niveau de connaissances demandé est plus élevé.
L’usine forme ses employés sur place. 60 000 heures sont dédiées aux formations et sur les 2 années à venir 40 millions d'euros seront investis à CLEON. Juste quelques chiffres encore : le diesel représente 83% de la production, l'essence 14%, l’électrique 3%.
Le diesel reste très majoritaire mais se recentre sur le haut de gamme et les véhicules utilitaires et le tout électrique va se développer dans les années à venir.
Voilà pourquoi de tels investissements sont faits pour pérenniser l’entreprise. Il faut toujours être le meilleur et dans tous les domaines : SECURITE QUALITE PRODUCTIVITE .C'est pour cela que l'usine est labellisée ISO 14001, ISO 9001 et RHP.
Après le repas nous avons visité un petit village coincé entre la Seine et une falaise : LA BOUILLE. Ce petit village ne paye pas de mine (j'ai osé).
L'origine de son nom n'est pas défini clairement : peut-être de la boue à cause des inondations ou du mascaret qui remonte la Seine.
La prospérité de ce village vient du fait qu'il y a un bac pour traverser la Seine ; il faut savoir qu'il n'y a que 2 ponts dans toute la zone.
À partir du 16ème siècle le transport des marchandises a commencé à s'effectuer par voie maritime, plus sûre que la voie terrestre, moins de brigands, plus confortable. La carrière de pierres de CAUMONT, les drapiers d’ELBEUF ont permis de faire prospérer la commune jusqu'au début du 20ème siècle.
A cette époque c'est le tourisme qui a profité de son évolution. Beaucoup d’hôtels et de restaurants ont vu le jour.
Après la 2ème guerre c'est le déclin du village.
Comme personnage très connu : HECTOR MALOT auteur du roman "Sans Famille " avec son héros Rémi.
Voilà l'heure du retour a sonné !
Article : Eric.
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